Rencontre dès notre atterrissage avec notre éditrice Bridget Impey de Jacana, grande instigatrice de ce tour, avec notre attachée de presse Thando Nkosi et le directeur marketing Afrique du sud de Hi-Tec, Shayne Vervoort qui nous accompagnera pendant notre voyage.

Parcequ'à l'origine il y avait Francis Thackeray et Mrs Ples, nous avons fait notre première conférence, le soir de notre arrivée à Johannesbourg, à l'Origin Center, splendide musée d'anthropologie de l'université de Wits. Salle comble. Standing ovation. Premières larmes. Cela commençait bien !

Soirée que nous avons finie en refaisant le monde avec notre cher ami autour d'une bonne bouteille, en parlant des étoiles et de la grotte Chauvet qu'il a eu la chance de pouvoir visiter.

Dès le lendemain nous accompagnons les enfants chez notre cousine sud africaine qui a une ferme au sud de Joburg : ici on monte vraiment dans les véhicules !

Simon (ou Ulysse !) nous conduit à travers la ferme et c'est le début de l'aventure ! C'est une ferme qui sert aux tournages pour les films en Afrique (Lindbergh Lodge) Le Lion de Joseph Kessel avec Alain Delon y a été tourné.

Philaé retrouve ses amis préférés. Un jour c'est sûr le crapaud deviendra son prince ! (cf : le reportage de l'année dernière : cf. émotions sud africaines)

Tandis qu'Ulysse découvre un papillon peut être nocturne et géant.

Une termitière est notre première leçon de choses, Philaé se met à appeler les Massaïs au fond du trou, car c'est une fan d'Arthur ! (pas l'humoriste, mais le dessin animé de Luc Besson)

Puis une colonie de tisserins sociaux. Il ne faut pas rester dessous car les branches cassent souvent sous le poids et des serpents venimeux en quête d'oeufs se laissent souvent choir depuis les nids.

Nous payons nos respects à notre aieule commune Gladys Yorke Saint Leger enterrée sous le soleil d'Afrique.

N'est-ce pas le plus beau cimetière du monde ?

chassez le naturel... Il revient au galop !

Mais il faut apprendre à faire cela à deux ! En prévision du prochain voyage...

Retour à Pretoria, en pleine floraison des Jacarandas

Ou nous sommes accueillis par Claire et Cédric Tournebize et leurs enfants, lecteurs assidus d'Africatrek et grand voyageurs potentiels à bord de leur Unimog...

Nous donnons à Menlyn Park, sorte d'immense centre d'achat comme il n'en existe pas en France, notre première conférence dans les Theatres Barnyard.

Ainsi que nos premières signatures dans des librairies.

Ce sont nos premières confrontations au public sud-africain qui reçoit notre histoire avec beaucoup d'enthousiasme. C'est parcequ'elle est un miroir qui leur renvoie leur propre reflet.

Nos premières visites dans les Points de vente d'Exclusive Books où notre ouvrage trône bien souvent à côté de la longue marche de Madiba. Quel honneur ! Après nos chaussures, voici nos livres réunis.

Puis ce sont nos premières retrouvailles avec nos hôtes et amis : Ici Jean More de Whiteriver (cf T.1 chap 11, p.160)

Et sa petite tribu : les boys Jonathan, Matthew, Anthony et Jack-Alexandre

Ann et Stuart Thorne nos amis horticulteurs, venus de Barberton pour assister à la conférence que nous avons donné a Whiteriver.

Raymond et Shirley Emmerich, le gérant du supermarché Spar, venus de Graskop. (cf p.174)

Mais le temps est venu de retrouver la brousse en majesté à Lion Sands avec dès le premier soir cette vision hiératique : dame panthère sur son rocher !

tandis que l'obscurité est hantée par les cris de hyènes qui réveillent en moi le souvenir de nuits cauchemardesques...

Le lendemain nous suivrons à la chasse ce beau specimen... sensation surréaliste d'être invisibles. Le léopard se sert pourtant de la voiture dans ses stratégies de chasse, sachant que son approche peut être couverte par les bruits du moteur et qu'il peut se cacher derrière pour bondir sur les pauvres impalas. Effet pervers (ou vertueux c'est selon...) du tourisme en brousse. Il semblait attendre que nous redémarrions pour reprendre son approche et s'arrêter quand nous nous arrêtions. Un truc de fou !

Jamais lors de notre marche, même en pays Massaï où ils ne sont pas chassés nous avons pu nous rapprocher de si près à pieds d'un troupeau de zèbres sauvages. La sensation est là encore surréaliste.

C'est dans un troupe de lions alanguie assez similaire que nous avions pour ainsi dire buté dans le Kruger Park avec notre ranger Robby Bryden. Vraiment pas envie de réitérer l'expérience...

Pour Philaé et Clément aplati (Flat Stanley en anglais), c'est aussi l'heure de la sieste... Quand les fauves dorment c'est la trève pour les parents et les proies...

Dame girafe fait la connaissance de cet étrange personnage qui est en fait le reporter en herbe de la classe de Philaé : au retour il faudra organiser une petite conférence pour raconter aux petits camarades toutes nos aventures !

En débouchant devant ce beau rocher je me souviens avoir demandé à notre ranger : "As-tu déjà vu en haut de ce rocher un léopard ? " "Non" m'a-t-il répondu " Mais c'est la première fois que je vois un lion au pied !" Trop fort ! Et Philaé de s'exclamer : "Regarde papa ! Le roi lion !" Comme Timon au début du Roi Lion III la tentation est de tirer le rideau ! Arrêtez ! n'en jetez plus ! et pourquoi pas un coucher de soleil en plus pour en rajouter dans l'archétype ! En passant je charriai le ranger : "Il était pile à l'heure ! bravo pour la synchro ! Ils sont bien dressés vos lions !"

Un peu plus loin un buffle...

qui ne fit pas de vieux os...

Ambassadeur de l'école de Philaé, Clément l'aplati s'émerveille des big five

Des heures à regarder les éléphants.

le lendemain il ne reste plus grand chose. Les lions n'ont tout de même pas cédé leur carcasse aux hyènes.

Retrouvailles à Nelspruit avec Naeem Omar (à gauche sur la photo cf p.159) qui vint à nouveau nous tirer d'une panne d'essence. (faut dire que ce gros truc bleu qu'on nous avait prêté, biberonnait à mort !) Quand on est un ange gardien, c'est pour toujours ! La petite chose au milieu, c'est ma mère.

Avec laquelle nous retrouvons Ardmore

Et ses trésors...

Retrouvailles avec la Fée du lieu et ses filles Mégan et Catherine. ( cf. p.128

Au tour d'Ulysse de tester les grands pots

Et de voir comment se tournent les petits...

Philaé se lance éperdument dans le modelage sous la direction de Victor

Puis retrouve Punch Shabalala, que nous avions revue l'année dernière en compagnie de Wonderboy, qui semblait en bien meilleure forme que lui...Car elle prend méticuleusement ses médicaments, chose que Wonderboy ne faisait pas...

Toujours autant de couleur dans autant de drames.

L'équipe des modeleurs : Victor, Petros et Lovemore

A l'aéroport de Durban, une télespectratrice assidue de notre série sur la chaine Travel Channel, se voit signer le dernier exemplaire de la boutique.

Au Cap c'est Andie Pycroft, notre hotesse du deuxième jour d'Africa Trek qui nous reçoit, nous l'avions revue à Harare avec son mari Anthony qui nous avait emmené pêcher la truite dans les montagnes de Nyanga. Ils ont dû quitter le Zimbabwe avec pertes et fracas. ( p. 18 et 233)

Première conférence au Cap. Par la fenêtre nous voyons le sentier par lequel nous sommes entrés dans la ville près de neuf ans plus tôt...

Fernoldt et Priscilla Galant font partie de l'assistance. ( cf.p.35)

le soir nous retrouvons un fameux portail auquel nous avions sonné ( rappelez vous au début de notre film :"We are are two french people, we did 38 km today and we are exhausted, can we ask for your hospitality tonight ? Ok Come in..."

Sean Morris et Morgan Day sont toujours fidèles au poste. (cf p.20)

Mais ont un chien encore plus gros : le plus grand chien du monde : un wolfhound irlandais, aussitot adopté par Philaé.

La villa est toujours aussi Hollywoodienne...

Et ce chien est résolument gigantesque...

Ainsi que le chagrin à l'heure de se quitter...

Chagrin vite dissipé sur le premier trampoline venu.

Petit Pélerinage vers le Cap de Bonne Espérance...

Où nous retrouvons notre ligne de départ...

et la mention de notre destination sur cette flèche directionnelle au pied du phare qui sonna l'heure de notre premier pas

Alors que le soleil levant l'illuminait au sommet du Cap des tempêtes.

Retour dans le bunker de notre nuit de veille, toujours avec mon canon mais cette fois-ci accompagnés de deux adorables petits boulets aux pattes.

(comment ferions nous- Comment ferons nous pour repartir à pieds...)

Vue à jamais gravée dans nos mémoires, derrière le Cap de Simon's Town, c'est toute l'Afrique qui nous attendait.

nous sommes cette-fois ci gratifiés par le passage d'une baleine franche et de son baleineau.

Quand on voit ce cadre, on s'étonne moins que les manchots du Cap aient choisi cette plage pour s'échouer après leur marée noire... (cf.p 17)

Et deux poussins de plus !

Qui ne prendront la mer qu'une fois leur duvet disparu.

Toujours pas moyen d'étendre sa serviette sur la plage !

retrouvailles émouvantes avec Kevin et Belinda Forrest, le fermier qui s'était fait envahir au Zimbabwe, et qui nous avait fait faire le tour de sa ferme en voiture. après s'être accroché quelques années, il n'a eu que trois jours pour partir... en perdant tout derrière lui. Trois générations d'histoire. Ses ouvriers agricoles s'accrochent à la terre dont ils sont eux aussi chassés mais beaucoup ont été tués dans des querelles interminables, car contrairement à nos amis, il n'ont nulle autre part où aller. (cf p.239)

Quant aux enfants, ils se balançaient la bas, ils sautent ici... (cf film et interview)

Malgré la barrière de la langue, Philaé ne cesse de se faire de nouveaux amis.

Tandis que nous enchainons les conférences

Pendant lesquelles nos petits s'enfilent des DVD...

Visite de Peter et Desiree Kingwill, notre aficionad des chaussettes en mohair. (cf p.36)

Ernt Grundling qui avait signé notre premier article dans Die Burger, alors que nous quittions la ferme Nanaga près de Port Elizabeth.( cf.p56)

Wicus et Hanlei Leeuwnar. Souvenez vous ! ( cf p.27) Notre premier fermier : le sauveteur de grues bleues et photographe de renom. Sa femme a été attaquée alors qu'il était absent. Un voisin et son contremaitre ont été blessés par balles, et les commandos on abattu deux des quatre assaillants. deux ans plus tard, ne parvenant pas à tourner la page, ils ont revendu la ferme et se sont installés à Hermanus pour regarder passer les baleines... Hanlei nous ressert un de ses fabuleux Babootis puis Wicus nous y emmène

Papa ! regarde ! un rocher qui flotte !

Non ma chérie, ce n'est pas un requin qui attaque la baleine, c'est sa queue sur le côté !

Au revoir les enfants !

Au revoir madame la baleine !

La mer ça creuse, et par bonheur ça calme...

C'est devant ce comptoir de station service d'Albertinia que Pauline Du Plessis nous avait litéralement enlevés lors de notre passage à pieds. Nous venons de l'appeler sans prévenir : elle vient de pousser un cri dans le combiné : apparemment elle arrive ! (cf p.36)

Nous nous retrouvons autour du feu à remuer des chansons et des souvenirs. Ils sont maintenant les fournisseurs attitrés de chevaux arabes auprès des émirs de Bahrein.

O SArie Marais belle amie d'autrefois, ek voup om arvir tasin, daronder by die mielies und die grunen durenbaum...

Cette fois-ci nous dormons dans un petit cottage historique ayant appartenu à la quatrième génération de Du Plessis arrivés en Afrique du sud.

Ulysse toujours à la proue ou aux premières loges de l'aube.

Visite des terres Du Plessis

et démonstration hilarante de la ressource que ces gens peuvent avoir : Pauline s'est mise en tête d'exploiter les Aloes ferox qui poussent comme du chiendent sur ses versants. Recette qui va intégralement à ses travailleurs, comme une sorte de bonus.

Voilà, on coupe, et on laisse s'égouter la sève dans un bache plastique au centre

Sève qui sera cristallisée ensuite par évaporation, et le tour est joué ! pour 7 euros le kilo. Une manne considérant le revenu d'un ouvrier sud africain (entre 120 et 160 euros par mois)

Lynn et Obie Oberholzer, le génial photographe inventeur du concept de Happy-sad land (cf p56) Nous les retrouvons à Plettenberg Bay pour une dédicace dans une librairie. Il a récemment publié un album que je vous recommande "Long Ago Way"

A Plett, nous retrouvons la maison de Mike Wells et Jill Kirland avec sa vue fabuleuse sur la vallée de Bitou, mais ils ne sont pas là... ils sont en France !

Shelley, la fille de Mike, est cependant toujours fidèle au poste avec ses deux enfants. Leur papa en revanche est parti avec sa secrétaire et sa galerie Small miracles où elle nous avait initié la première aux merveilles d'Ardmore, a fermé.... (cf p.51) Mais là encore, de la ressource et de la joie ! On rebâtit, Shelley est maintenant directrice administrative dans une école privée.

Dieu que cela grandit les petites boucles blondes...

En attendant cela profite de n'importe quelle occasion pour faire le pitre.

Ou se faire de nouveau amis

Avec celui p'têtre que j'oserai pas le coup du sandwich

et ce petit saligot qui m'a tiré les cheveux, je lui tirerai bien la queue !

petit pas de danse avec une grue bleue

Papa ! papa ! viens voir ! Ya un quatre qui flotte ! "qu'est-ce encore que cette trouvaille !" me dis-je en me rapprochant du bord de l'eau ! Une bonne leçon.

retrouvailles émues avec Esther et Isaac Wildeman, (cf p. 46)

Chez qui nous retournons dans le township de Greenvalley. La chambre où nous avions dormi (cf : Sonia s'exclamant :"you mean this palace ?") à changé de sens. Car la fille est grande maintenant... elle a même eu un petit garçon du même âge que Philaé.

"Papa, tu peux demander à Esther si elle n'a pas une poupée... ?"

Ulysse en revanche, joue les timides...

Puis la circonspection... Trop fort le coup du : je me regarde le bout des pieds pendant qu'elle se regarde le bout des ongles...

Mais l'Arche de Noé réunit bientôt les petits timides

Même embrassade, et même émotion à l'heure de se quitter, neuf ans après...

En Afrique du sud, marcher sur des oeufs n'est pas une chose risquée ni délicate...

Le fantasme d'une poussinette ? une couvée géante !

A moins que cela ne soit une folle chevauchée...

Quant aux nôtres, de fantasmes, ils tiennent, une fois n'est pas coutume, au bout d'une laisse....

Oh oui chéri, GRRRR ! Et pour les amoureux de guépards nous avons la joie de vous annoncer que Savannah la pucelle de Tshukudu a donné naissance à 4 petits guépards (cf tshukudu.com)

ça suffit Sonia !

Dernier soir, dernières conférences simultanées à l'alliance française de Johannesbourg, une en français et une en anglais. Célébration de l'épuisement de notre stock de livres avec notre attachée de presse Thando Nkosi et le directeur marketing de Hi-Tec.

Tournée que nous finissons en beauté et en fanfare avec nos amis de l'Alexandra Brass Band, que nous avons pu convier in extremis afin qu'ils se découvrent dans notre film. (cf p 152)

Ma main gauche repose sur celle de musi, le chef de Band. Comme il l'espérait il a réussi à maintenir le band uni et renouvelé par des jeunes arrivants. Rappelez vous, Luther, qui voulait devenir pasteur luthérien... et bien il l'est devenu... il prêche dans le nord du pays la bonne parole : "j"espère que vous ne me jugerez pas pour qui j'étais, mais pour celui que je suis maintenant"...

[EDIT Janusz ] : 23/11/2009 et 22/12/2009, Liens et images