J'ai abandonné mon chantier pour me mettre à l'écriture de mon livre. Vous saurez tout sur le Poussin. D'où il vient, ce qu'il pense, pourquoi il le pense (pense-t-il vraiment ?) ce qu'il croit, tout ce qu'il n'a pas pu dire dans ses précédents livres, comment il a rencontré Sonia, son enfance au Canada, comment il est tombé sur la tête, pourquoi il marche, ceci expliquant peut être cela...le grand déballage quoi ! la thérapie de milieu de vie ! (je n'arrive pas à croire que dans trois mois que vais avoir 40 ans ! ) J'étrenne ainsi mon nouveau bureau à moitié enterré que je viens de finaliser de mes blanches mains après un an et cinq mois de travail acharné. (photo à venir) Bonne nouvelle : Je m'y sens bien. Il vaut mieux car je dois rendre mon manuscrit début mars dernier carat (On peut rêver !) Mais point n'est besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour perséverer.

Quant au chantier il reprendra en temps et heure. J'ai finalisé l'auguste sol de notre future cuisine qui provient d'une propriété de famille de Villemur sur Tarn, cédée pour cause d'indivision à un cousin éloigné il y a une vingtaine d'années. Comme il y a réalisé des travaux pharaoniques, il a dû démonter le sol de l'entrée, datant de 1760. Et il me l'a donné par le plus heureux des hasards : damier de 33,4 cm de côté (coudée égyptienne ?) et de 3,2 à 4,3 cm d'épaisseur... J'ai raboté toutes les pierres à la disqueuse à l'aide d'une toise de 3.5 cm d'épaisseur. Les 144 pierres. Côté non patiné bien sûr ! Imaginez les montagnes de poussière... sonia_351web.jpgMais qu'on on aime... Voici ce sol reconstitué sous nos pieds. Patine du temps. Sept générations d'aïeux l'ont foulé, "Il a connu toutes les guerres, de la vie, et l'amour aussi..." ma mère est née dessus, j'y ai passé tous mes étés d'enfance avec mes 36 cousins : une portion de mon "Chateau de ma mère". Séquence émotion. Ca valait bien une petite pause non ?

Quant à la préparation de CIPANGO, notre prochaine traversée intégrale du Japon de la culture, de la nature et des traditions, Sonia s'y attèle... Ca chôme pas dans le poulailler...