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En ce jour de l'Ascension, nous avons le grand chagrin de vous annoncer le départ de notre tendre amie Amaretch Guilbert vers son Père, après sept ans de brave lutte contre son cancer. Elle fut notre hôtesse douce et dévouée pendant deux mois à Addis Abeba, pour panser nos plaies et écrire la fin de notre tome 1. Elle nous avait escorté de sa joie pure au sortir d'Addis jusqu'à Debre Libanos et nous aurions voulu pouvoir cheminer avec elle jusqu'à la fin des temps. Son chemin sur terre vient de s'arrêter, mais se poursuivra longtemps dans nos vies, avant, peut-être, de la rejoindre un jour. Nous avons eu la chance de pouvoir l'accueillir ces derniers mois chez nous, et l'accompagner dans cette fin de parcours : sa présence était un baume. Pensez ou priez pour sa famille, son mari Jean-Claude, ses fils Matthias et Abel, sa fille Loulith, la filleule de Sonia. Vous pouvez retrouver l'histoire de notre rencontre page 281 du tome 2 Laffont ou page 369 de la version poche. Vous pouvez brièvement voir Amaretch dans l'épisode éthiopien de notre série, c'est cette belle personne qui se tord de rire quand Sonia s'occupe de son énorme ampoule. Elle fut un phare dans nos vies.

Je partage avec vous ce texte de Saint Augustin qu'elle aimait tant et qui sera lu lors de ses funérailles, et qui, pour ceux d'entre vous qui ne le connaissent pas, pourra peut-être apporter un baume aux séparations douloureuses que vous avez vécues.

"Ne pleure pas si tu m'aimes

Je suis seulement passé de l'autre côté.

Je suis moi. Tu es toi.

Ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours.

Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné.

Parle-moi comme tu l'as toujours fait, n'emploie pas un ton différent.

Ne prends pas un ton solennel ou triste.

Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble …

Prie, souris, pense à moi, prie avec moi.

Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été,

Sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre …

La vie signifie toujours ce qu'elle a toujours signifié.

Elle est ce qu'elle a toujours été : le fil n'est pas coupé.

Pourquoi serais-je hors de ta pensée ?

Parce que je suis hors de ta vue ?

Mais non je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin …

Tu vois tout est bien …

Tu retrouveras mon cœur, tu en retrouveras les tendresses épurées.

Essuie tes larmes et ne pleure pas si tu m'aimes …"

d'après Saint Augustin

Et pour se remettre dans l'espérance, cliquez sur ce petit miracle de grâce :

un ange

"Pie Jesu, qui tollis peccata mundi, dona eis requiem, dona eis requiem, Agnus dei, qui tollis peccata mundi, dona eis requiem, sempiternam requiem."